Un rappel ?

Une entreprise de sous-traitance a identifié un risque de non-conformité de ses produits dans le cadre de la surveillance régulière de la production (CoP = Conformity of Production). Comme les composants concernés et la non-conformité suspectée ne semblaient pas seulement affecter la conformité du produit, mais aussi potentiellement la sécurité du produit, l’entreprise concernée a immédiatement décidé de faire appel à des juristes spécialisés.

Enfin, en cas de non-conformité (susceptible d’affecter la conformité et la sécurité), des mesures correctives doivent être prises immédiatement, c’est-à-dire un rappel.

Afin d’évaluer l’impact de l’erreur présumée sur la sécurité, nous avons consulté notre société pour obtenir un avis sur le composant concerné et sur l’impact des erreurs potentielles et leur détectabilité par l’utilisateur. Une attention particulière a été accordée à la possibilité de contrôle de l’erreur par l’utilisateur concerné.

Expertise juridique + expertise technique

Chaque domaine a ses experts qui se sont spécialisés dans ce domaine. L’un de nos partenaires de coopération est un cabinet d’avocats qui possède une très grande expertise en matière de responsabilité du fait des produits et de sécurité des produits. Une partie des juristes du cabinet se concentre sur les exigences de l’industrie automobile.

Mais ces exigences ne découlent pas uniquement de dispositions légales. Une multitude de normes industrielles complètent ces prescriptions. Des mots clés tels que conformité des produits, responsabilité du fait des produits, sécurité des produits ou conformité des produits caractérisent le vaste champ des obligations à remplir en tant que titulaire d’autorisation ou fabricant.

La complexité est accrue par une combinaison de questions juridiques et techniques étroitement liées. Les textes de loi doivent être traduits en spécifications techniques pour que les ingénieurs puissent concevoir des produits conformes et sûrs. Il en va de même pour la gestion de la qualité des entreprises. Les exigences des textes de loi doivent être traduites en exigences pour la gestion de la qualité.

En cas de divergences (supposées) sur les produits, il s’agit d’effectuer la traduction dans la direction opposée. Une réalisation technique est-elle conforme à la législation ?

Il s’agit déjà d’une combinaison parfaite des compétences d’un cabinet d’avocats spécialisé dans la responsabilité du fait des produits et de notre entreprise.

Notre équipe d’experts a ainsi été sollicitée pour un mandat à dominante technique.

Pas de rappel !

Cela vous semble complexe ? Oui, c’est le cas ! Mais pour cela, il y a les experts du côté des juristes et l’équipe de Mark Haacke !

L’effort est-il exagéré ? Absolument pas ! Les questions à résoudre sont les mêmes que celles qui doivent être résolues dans le cadre de l « évaluation des risques RAPEX. Et plus l » évaluation est détaillée et justifiée, plus la communication avec les autorités sera facile si un rappel s’avère inévitable.

Et dans ce cas, notre expertise a pu démontrer que le critère d’évaluation des tests de la surveillance en série serait approprié pour une considération du pire cas, mais que dans la forme appliquée, il dépasse nettement le niveau requis par la loi et l’utilisation prévue et prévisible. Les produits sont donc aussi sûrs que la loi l’exige et aussi sûrs que le client est en droit de l’attendre.

Un rappel des produits a donc pu être évité.